La participation des femmes à la prise de décisions revient toujours dans les débats, notamment à l’occasion de la journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année dans le monde.
Ce jeudi 7 mars, à la veille de la célébration de cet événement, plusieurs responsables onusiens dont la présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, Maria Fernanda Espinosa, ont appelé à une plus grande participation des femmes à la prise de décisions.
Fernanda Espinosa a estimé que les efforts consentis ne sont pas à la hauteur des attentes et a donc exhorté la communauté internationale à intensifier la lutte contre la discrimination et la violence auxquelles les femmes et les filles sont confrontées au quotidien.
Il faut davantage de femmes dirigeantes pour participer à la vie publique et à la prise des décisions, a souligné la présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies.
«Une participation égale des femmes sur le marché du travail permettrait de débloquer des milliards de dollars pour le développement mondial» a déclaré la secrétaire générale adjointe de l’ONU, Amina J. Mohammed, estimant que «les Objectifs de développement durable (ODD) ne pourraient être atteints sans la pleine participation des femmes».
«L’égalité des sexes est essentielle à l’efficacité de notre travail et nous ne pouvons pas nous permettre de passer à côté des contributions de la moitié de la population mondiale», a-t-elle martelé.
Jayathma Wickramanayake, envoyée des Nations Unies pour la jeunesse, a appelé à investir dans l’éducation et la formation des filles afin qu’elles réalisent leur vocation de leaders et d’innovatrices.
Dans son message à l’occasion de cette journée, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a fait observer que l’accès des femmes au pouvoir et leur exercice du pouvoir faisaient toujours face à des obstacles majeurs et qu’il était de nécessité fondamentale d’augmenter le nombre des femmes dans les centres de décision.