Le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé effectue depuis hier dimanche, une «visite d’amitié et de travail» à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis (EAU), ont annoncé les services de communication de la présidence à Lomé.
Ce déplacement entre dans le cadre de la «mobilisation des investisseurs pour le Plan national de développement (PND) du Togo», un ambitieux programme présenté comme un nouveau référentiel en matière de développement, et qui s’étendra sur la période 2018-2022. Son coût total est estimé à 8,3 milliards de dollars et le Togo entend mobiliser 65% du financement auprès du secteur privé.
Aux Emirats arabes unis, plusieurs rendez-vous sont inscrits à l’agenda du président Faure Gnassingbé, dont «la signature de contrats s’inscrivant dans la réalisation du PND», indique le communiqué. Il visitera également le marché financier global d’Abou Dhabi et la zone industrielle Khalifa.
Lancé officiellement le 4 mars dernier, le PND, ambitionne de faire du Togo un hub logistique et un pôle de transformation agricole, manufacturier et d’industries extractives, «à travers des projets qui profitent directement à la population».
A terme, le projet devrait permettre de faire grimper le taux de croissance du Togo à «7,6% en 2020», de créer «500.000 emplois directs» et de baisser de «44,6%», l’indice de pauvreté dans le pays.
La réalisation de ces objectifs doit passer par la jeunesse, selon l’ancien premier ministre du Togo et président du Fonds International de développement agricole (FIDA), Gilbert Fossoun Houngbo.
Cette jeunesse a le devoir d’«identifier les éléments porteurs dans l’agriculture (axe2 du PND, ndr), saisir des opportunités qu’offrent les chaînes de valeur et développer des produits compétitifs sur le marché», avait-il soutenu dans le cadre d’un panel, organisé lors de la cérémonie de lancement officiel du PND à Lomé.