La 5ème édition du Salon national inversé de la sous-traitance (SANIST) s’est ouverte ce lundi 11 mars à Alger en présence d’une soixantaine d’entreprises algériennes.
SANIST qui regroupe les donneurs d’ordres (entreprises) et les receveurs d’ordres (sous-traitants), vise à accroître l’intégration industrielle algérienne pour réduire les importations.
Pour le secrétaire général du ministère algérien de l’industrie et des mines, Kheireddine Medjoubi, la sous-traitance est partie prenante dans tous les projets nationaux, appelant les opérateurs à redoubler d’efforts pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises et pouvoir ainsi répondre aux besoins du marché national.
Medjoubi qui a insisté sur les nombreuses opportunités existantes sur le marché algérien, a exhorté les acteurs de la sous-traitance à saisir les facilités attribuées par les pouvoirs publics en faveur des investisseurs nationaux et étrangers.
La digitalisation et la numérisation du secteur, a-t-il estimé, peuvent permettre une modernisation du tissu industriel national et l’augmentation de ses capacités productives et qualitatives.
Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) en partenariat avec la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX), la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat et l’Agence nationale de développement industriel (ANDI), le SANIST est réservé aux industriels et prestataires de services nationaux dans l’optique de développer et de protéger la production nationale.
Plusieurs secteurs sont représentés à ce salon d’exposition et de rencontres B2B notamment la mécanique, la construction métallique, l’électricité, l’électronique et l’électroménager, ainsi que les hydrocarbures, la pétrochimie, la sidérurgie, la métallurgie, les travaux publics, les transports et les matériaux de construction.
Selon la Coordination nationale des bourses de sous-traitance algériennes (BASTP), le nombre total des entreprises algériennes activant dans la sous-traitance industrielle oscillait en 2017 entre 900 et 1.000 entreprises, soit 10% des entreprises composant le tissu industriel algérien.