Le crash de l’avion de la compagnie Ethiopian Airlines a plongé 32 pays et l’organisation des Nations Unies (ONU) dans le deuil, mais il a surtout ouvert un débat sur la fiabilité de l’appareil impliqué dans ce drame, le Boeing 737 MAX 8.
Alors que les enquêtes se poursuivent en Ethiopie pour déterminer les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à 157 personnes, la compagnie aérienne nationale, Ethiopian Airlines, a décidé d’immobiliser tous ses avions du même modèle.
Aux dernières nouvelles, les deux boîtes noires de l’avion ont été retrouvées, et les enquêteurs sont à pied d’œuvre pour en découvrir le contenu.
Le Boeing 737 MAX 8 qui s’est écrasé dimanche à quelques kilomètres de la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, était un appareil flambant neuf, acquis fin 2018 par la compagnie.
Ce crash, le deuxième sur un avion de ce modèle en l’espace de 6 mois, interpelle sur sa fiabilité. Du coup, plusieurs compagnies aériennes ont décidé d’immobiliser tous leurs Boeing 737 MAX 8, jusqu’à nouvel ordre.
Outre Ethiopian Airlines, le bureau chinois de l’aviation a également décidé de suspendre le vol de ces appareils, jusqu’à ce que les autorités américaines -pays constructeur du Boeing- rassurent sur la sécurité des vols avec ce modèle d’avion.
Plusieurs autres compagnies leur ont emboîté le pas: Cayman Airways, qui dispose de deux avions de ce modèle, et la Royal Air Maroc, qui en possède un.
L’Indonésie, qui a fait face fin octobre à une tragédie similaire avec le même modèle de Boeing, a ensuite rejoint la liste. Plus tard ce lundi, la Corée du Sud et sa compagnie «Easter Jet» qui possède deux appareils de ce type, a aussi rejoint cette liste.