Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC, avait laissé entendre que l’ex-président Jacob Zuma pourrait faire partie de ses candidats en vue des prochaines élections, mais, au final, son nom ne figurait pas sur la liste dévoilée dans la nuit du jeudi à vendredi dernier.
Pour rappel, Jacob Zuma a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, avant d’être poussé par son parti à se retirer à cause de son implication dans de multiples scandales financiers et de corruption.
Malgré tout, l’ancien dirigeant sud-africain demeure très influent dans les rangs de l’ANC. De l’avis de divers experts, si Zuma avait postulé pour un siège de député et était élu, il serait contraint de renoncer aux avantages financiers accordés aux anciens chefs d’Etat.
Le président de l’ANC et actuel président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est logiquement en tête de liste de sa formation politique. Il a fait de la lutte contre la corruption une priorité.
Par ailleurs, divers proches controversés de Jacob Zuma, figurent parmi les candidats à la députation de l’ANC. C’est le cas de l’ancien ministre des Finances, Malusi Gigaba, des ministres de l’Environnement, Nomvula Mokonyane et des Femmes, Bathabile Dlamini.
Mme Mokonyane a été récemment accusée de corruption, tandis que M. Gigaba a démissionné de son poste en novembre dernier à cause d’une affaire de mœurs et d’une accusation de parjure devant la justice. De même, Mme Dlamini a également été accusée de parjure.