La 5ème session annuelle du Forum Crans Montana a pris fin ce dimanche 17 mars à Dakhla à l’extrême sud-ouest du Maroc, où les participants ont exposé leurs visions concernant les voies à emprunter pour l’émergence du continent africain.
Les intervenants ont fait des propositions notamment sur des politiques et stratégies à mettre en place pour permettre l’épanouissement des jeunes africains étant donné que le thème principal de ce cinquième Forum est «bâtir une Afrique puissante et moderne au service de la jeunesse».
Alfonso Ndue Mokuy, vice-premier ministre de la Guinée Equatoriale, est revenu sur la question de comment construire l’Afrique tout restant au service de sa jeunesse.
Il a critiqué, dans ce cadre la moyenne d’âge très avancée des dirigeants des pays africains face à la moyenne d’âge des habitants du continent qui tourne autour de 19 ans. Selon lui, les jeunes doivent faire partie de cette transition que vit le continent vers la prospérité.
La première dame de la Guinée Conakry, Hadja Djéné Condé Kaba, s’est penché de son côté, sur le leadership féminin et celui des jeunes. Quant à Moustapha Cissé Lo, le Président du parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il a lancé un appel aux chefs d’Etat pour plus de coopération entre les structures de la jeunesse et pour impliquer les jeunes dans la prise des décisions.
La coopération Sud-Sud est importante aux yeux de la vice-présidente de la république de Liberia, Jawel Taylor qui a souligné que cette coopération doit conduire à promouvoir le développement équitable entre les différentes nations du continent.
«La coopération Sud-Sud est nécessaire pour le développement durable du continent. Il faut promouvoir le développement économique et social et cibler les jeunes et les femmes », a-t-elle insisté dans son intervention.
L’Afrique a besoin de créer de la valeur ajoutée locale et des filières intégrées capables de s’arrimer aux chaînes de valeurs mondiales, a indiqué, pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar.
A Dakhla, l’accent a été mis sur l’importance du secteur privé pour accompagner les stratégies publiques mises en place pour réaliser la complémentarité africaine.