Les réserves prouvées de pétrole en Algérie avoisinaient les 12,2 milliards de barils au début 2018, et sont localisées entièrement dans des zones onshore, a révélé ce lundi à Washington, l’agence américaine d’information en énergie (Energy Information Administration- EIA).
L’agence américaine précise que toutes ces réserves sont situées en onshore étant donné que l’Algérie n’a pas encore entamé l’exploitation de son potentiel offshore, estimant que les réserves pétrolières du pays sont beaucoup plus importantes que les estimations susmentionnées.
L’EIA soutient également que l’Algérie «disposerait de ressources importantes de pétrole de schiste et de gaz naturel» tout en soulignant que «peu de progrès ont été accomplis dans la mise en valeur» de ce potentiel.
Pour le gaz naturel, l’agence américaine explique que l’exploitation des vastes ressources de schiste du pays se heurte à de nombreux obstacles, notamment l’emplacement éloigné des gisements, le manque d’infrastructures comme les routes et les pipelines et la disponibilité de l’eau.
Le pays peut aussi augmenter la production des gisements en exploitation en particulier ceux d’Illizi, de Berkine ou de Hassi Messaoud-Dahar, qui contient à lui seul 71% des réserves pétrolières prouvées du pays, suggère l’agence.
L’Algérie est aussi appelée à améliorer la récupération dans ses champs matures pour préserver les niveaux d’extraction de brut. «Sans investissement supplémentaire en amont, le taux de déclin devrait augmenter, entraînant une baisse de la production», prévient l’EIA, qui relève que le pétrole produit en Algérie est un brut léger de haute qualité à teneur réduite en soufre.
Selon les résultats d’une étude publiés en 2013, l’Algérie détient les troisièmes plus grandes réserves de schiste au monde juste après la Chine et l’Argentine. L’EIA avait, alors, estimé ces réserves à 707 trillions de pieds cubes.