Les acteurs de l’environnement tiennent depuis mardi une rencontre à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, consacré au système de mobilisation des ressources au profit du Fonds vert pour le climat, à l’initiative du ministère burkinabé de l’Environnement.
Selon les initiateurs, cette réunion vise une mobilisation plus accrue des financements au profit du Fonds vert pour le climat afin de faire face aux effets du changement climatique au Burkina Faso.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Nestor Bassière a expliqué que cet atelier axé sur le thème : «Renfoncer la synergie d’actions entre les parties prenantes pour une mobilisation plus accrue du financement du Fonds vert pour le climat au profit du Burkina Faso», réunit l’ensemble des acteurs étatiques, de la société civile, entre autres, et se veut être une réponse à la sauvegarde de l’environnement dans le pays.
Créé en 2010 au Mexique, le Fonds vert pour le climat (FVC) permet de lutter contre le changement climatique et de renforcer la résilience des populations en la matière.
Le Fonds a été conçu pour appuyer les efforts des pays en voie de développement et répondre au défi que représente le changement climatique.
Le FVC aide les pays en voie de développement à limiter ou à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et à s’adapter aux changements climatiques.
Il vise à promouvoir un changement de paradigme pour un développement à faible émission de GES et à l’épreuve de climat en prenant en compte les besoins des nations qui sont particulièrement vulnérables aux impacts générés par les changements climatiques.