Le Rwanda ambitionne de couvrir l’ensemble de ses besoins énergétiques, et pour y parvenir, Kigali ne lésine pas sur les moyens, multiplie les initiatives.
Ce pays d’Afrique de l’Est vient d’annoncer la construction prochaine de 18 sous-stations électriques qui viendront s’ajouter aux 27 existantes. Une décision qui reflète la volonté du gouvernement rwandais qui entend, d’ici 2024, relever à 45 le nombre de ses sous-stations électriques.
Le projet de construction des 18 sous-stations électriques, est une initiative plébiscitée par Claver Gatete, le ministre des infrastructures.
«L’Etat entend faire passer de 27 à 45 le nombre de sous-stations électriques d’ici 2024 dans le cadre de ses efforts pour assurer une énergie suffisante et fiable pour tous».
Et M. Gatete d’ajouter qu’«avec la construction de davantage de sous-stations, le Rwanda vise à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire les pertes énergétiques dans le réseau de distribution ».
Le Rwanda met les bouchées doubles pour développer le secteur de l’énergie électrique et démocratiser l’accès à l’électricité, a-t-il fait savoir, lors de l’inauguration des sous-stations de Nzove et de Gahanga dans le district de Bugesera, à l’est du pays.
Kigali s’est fixé comme objectif d’offrir à ses citoyens un accès universel à l’énergie d’ici 2024, lequel pourrait être atteint grâce à une électrification en réseau et hors réseau, à en croire le ministre des infrastructures.
Selon les chiffres publiés en septembre dernier par le gouvernement de Kigali, l’énergie hydroélectrique représente 42% des sources énergétiques du pays, l’énergie thermique 31%, le solaire 5% et 14% pour le méthane depuis que le pays a mis en marche une centrale électrique qui recycle le méthane du lac Kivu.