Le gouvernement américain ferait pression pour délivrer des accréditations secret-défense préalablement refusées à des proches du président Trump, a affirmé une employée du bureau de sécurité du personnel de la Maison-Blanche.
En clair, le président américain Donald Trump est accusé de s’être impliqué au bénéfice de 25 de ses conseillers afin que des accréditations secret-défense leur soient attribuées, nonobstant des avis défavorables, a révélé Taricia Newbold qui travaille au bureau de sécurité du personnel de la Maison-Blanche.
Le 23 mars dernier, Mme Newbold a saisi le Comité de surveillance et de réforme de la Chambre des Etats-Unis, en charge des enquêtes relatives à la Chambre des représentants.
Parmi les 25 proches conseillers du président américain figurent notamment deux hauts fonctionnaires de la Maison-Blanche. Il est à noter qu’aucune des 25 personnalités concernées n’est identifiée dans le rapport rendu public le 1er avril, par la commission.
Toutefois, Ivanka, la fille du président Trump, fait l’objet de soupçons, de même que son époux, Jared Kushner. A propos, la commission a d’ores et déjà appelé à la clarification des prérogatives de l’influent couple.
NBC News a affirmé en janvier dernier, que Carl Kline, l’ex-responsable du bureau de sécurité du personnel de la Maison Blanche, n’avait pas tenu compte des décisions de son bureau et délivré une habilitation au gendre du président Trump.
A en croire Mme Newbold, les refus auraient été contournés, quoique justifiés par différentes raisons : «Influence étrangère, conflit d’intérêts, problèmes financiers, usage de drogue et conduite criminelle».
Dans les jours à venir, le président du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre des Représentants, Elijah E. Cumming, va autoriser des assignations à comparaître au personnel de la Maison-Blanche de sorte à bien mener l’enquête.