La France a annoncé, mardi 2 avril, la mort d’un médecin militaire français, le capitaine Marc Laycuras, survenue au Mali à la suite du «déclenchement d’un engin explosif improvisé» au passage de son véhicule blindé.
Selon l’état-major des armées françaises, Laycuras, grièvement blessé, a succombé à ses blessures, lors d’une opération de lutte «contre les groupes armés terroristes». Il était en opération dans la région de Gourma, frontalière du Burkina Faso. Un autre militaire a été blessé, mais son état ne serait pas inquiétant.
Agé de 30 ans, ce capitaine, titulaire de la médaille de la Défense nationale, avait rejoint le Mali le 12 février dernier. D’après les précisions de l’état-major, il est le 24e militaire français décédé au Mali depuis le début de l’opération française Serval en 2013 dans ce pays, suivie de l’opération antiterroriste Barkhane élargie à cinq pays du Sahel en 2014.
Dans un communiqué, la ministre des Armées, Florence Parly, a affirmé que « le décès du médecin-capitaine Marc Laycuras nous rappelle chaque jour le dévouement inlassable des femmes et des hommes du service de santé des armées sur tous les théâtres d’opérations ».
Le président français, Emmanuel Macron, qui a fait part de sa «grande tristesse», a salué le «sacrifice et le courage exemplaire au service de la France » du soldat décédé, et rappelé «l’entier soutien de la France au Mali et à la force des Nations unies pour la mise en œuvre de l’accord de paix de 2015».
Le Mali continue à compter des morts, victimes des attaques terroristes, malgré la présence, dans le pays, des forces françaises et de l’ONU. La signature de l’accord de paix censé mettre un terme aux violences accuse toujours des retards dans son application.