Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a condamné «avec la plus grande fermeté les événements dramatiques (affrontements communautaires) survenus à Arbinda dans la province du Soum et à Zoaga dans la province du Boulgou», ayant causé la mort de plusieurs personnes, indique un communiqué publié mercredi.
Ce nouvel affrontement communautaire a fait au moins sept morts, dimanche et lundi, près de la commune d’Arbinda, dans la province du Soum, au nord du pays.
Tout a commencé par l’assassinat d’un chef religieux. Alors qu’ils se trouvaient dans leur village d’Hamkane, à sept kilomètres d’Arbinda, le cheikh de la localité, son fils aîné et son cousin sont attaqués et tués par des hommes armés. Une quatrième victime est retrouvée morte dans un village voisin, selon le gouverneur de la région du Sahel, le colonel Peguy Hyacinthe Yoda.
Un communiqué du ministère de l’Administration territoriale, rendu public mardi, annonçait que huit personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées.