Le président ougandais, Yoweri Museveni a déclaré, à l’attention des touristes, que son pays est en sécurité, une déclaration qui intervient peu après la libération de la touriste américaine, Kimberley Sue Endecott, enlevée par des hommes armés le mardi 2 avril dans le parc national Queen Elizabeth (sud-ouest).
Endecott et son guide local, Jean-Paul Mirenge, ont été emmenés en République démocratique du Congo après leur enlèvement, et ont été libérés tous les deux le dimanche 7 avril, par les forces de sécurité congolaises, selon le gouvernement ougandais.
L’agence de voyage «Wild Frontiers Uganda» qui a organisé le séjour d’Endecott, a déclaré que les deux otages ont été libérés sains et saufs contre le versement d’une rançon, tout en indiquant «ne pas connaître encore le montant précis».
Les ravisseurs exigeaient 500.000 dollars, mais les autorités avaient annoncé qu’elles refusaient de payer la somme exigée.
Qu’à cela ne tienne, «l’Ouganda est sûr», a écrit Museveni sur son compte Twitter. «Nous traiterons ces cas isolés de criminels. Cependant, je tiens à rassurer nos touristes que l’Ouganda est sûr et que nous allons continuer à améliorer la sécurité de nos parcs. Venez profiter de la perle de l’Afrique», a-t-il indiqué.
Réagissant à ce message, le président américain, Donald Trump, a exigé de l’Ouganda de «trouver les ravisseurs de la touriste américaine et du guide avant que les gens ne se sentent en sécurité pour s’y rendre». «Traduisez-les en justice et rapidement», a-t-il ajouté sur Twitter.
Le parc national Queen Elizabeth, un des plus connus d’Afrique de l’Est, s’étend le long de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), à l’est de ce pays. Il est situé dans une région où existent plusieurs groupes armés et milices.