Pour les élections législatives de ce mardi en Israël, le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu est bien parti pour être reconduit à la tête de l’exécutif.
Il semble être le seul en mesure de former une coalition malgré des sondages qui placent son parti, le Likoud, second derrière le parti Bleu et Blanc de l’ancien chef d’état-major Benny Gantz.
Grâce à son alliance avec les petits partis de droite et les religieux ultra-orthodoxes Netanyahu projette de reconstituer la coalition en place, la plus à droite de l’histoire d’Israël.
Quelques 6,3 millions d’électeurs sont invités à se rendre ce mardi aux urnes pour désigner les membres de la 21ème Knesset. Ces élections législatives font figure de référendum sur la personnalité de Benjamin Netanyahu.
Ce dernier est plus que jamais en lice pour décrocher un cinquième mandat de Premier ministre alors que l’annonce au début de la campagne électorale de sa future inculpation dans des affaires de corruption par la plus haute juridiction du pays aurait pu le disqualifier.
Le virage à droite du pays ne devrait pas être altéré quelle que soit l’issue du scrutin car le rival direct du Likoud de Benjamin Netanyahu, le mouvement Bleu et Blanc de Beny Gantz se situe au centre droit de l’échiquier politique.
Face à la persistance de ce virage à droite de la politique israélienne, la gauche peine à faire contrepoids. Le Parti travailliste est en déclin et le Meretz, unique formation à réclamer la création d’un Etat palestinien, a une audience réduite.
Les formations arabes se présentent en ordre dispersé et pourraient apporter au Parlement un soutien ponctuel à Benny Gantz mais ne participeront pas à un gouvernement.