Dans le souci de renforcer la vigilance en matière de transactions financières avec le reste du monde, le ministère algérien de l’économie et des finances vient de procéder à la mise en place d’un comité de veille et de suivi, chargé de suivre l’évolution des transferts en devises vers l’étranger.
Selon un communiqué, «ce comité est composé de hauts fonctionnaires du ministère des finances, de représentants de la Banque d’Algérie (BA) et de représentants de la Communauté bancaire (ABEF)».
Le comité a pour mission, précise la même source, «de s’assurer que les opérations des transferts en devises par les banques, en tant qu’intermédiaires agréés, sont exécutées dans le strict respect de la réglementation des changes édictée par la Banque d’Algérie».
Ainsi le ministère rappelle que ces opérations sont classées en trois catégories. La première concerne le règlement des opérations d’importation de biens et services, conformément à la législation et à la règlementation régissant le commerce extérieur et des changes en vigueur.
La seconde catégorie est relative aux transferts dans le cadre d’investissements à l’étranger effectués par un opérateur résident en Algérie. Ces transferts ne peuvent être effectués qu’après autorisation du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).
Quant à la troisième catégorie, poursuit le communiqué, elle porte sur les transferts des dividendes liés à des investissements directs en Algérie. Ces transferts sont exécutés conformément aux dispositions légales et réglementaires, sur la base d’un dossier constitué dans le strict respect de la règlementation des changes, régissant ce volet.
Par ailleurs, informe le ministère des finances, s’agissant de transferts de cash, relatifs à des exportations physiques de billets de banques, ceux-ci sont encadrés rigoureusement par la règlementation en vigueur. Ils font donc l’objet d’un contrôle strict au niveau des postes frontaliers par les services compétents, conclut le communiqué du ministère.