Le vice-Premier ministre néo-zélandais Winston Peters a annoncé qu’une opération était en cours pour localiser Louisa Akavi, une infirmière néo-zélandaise de la Croix-Rouge enlevée en Syrie en 2013 et retenue par des djihadistes de l’Etat islamique.
L’équipe «non-combattante» chargée de localiser l’infirmière est composée des éléments des Forces de défense néo-zélandaises (NZDF) provenant des Forces des opérations spéciales basées en Irak, «qui se sont rendus de temps en temps en Syrie quand cela était nécessaire. En plus de localiser l’otage, ces forces spéciales néo-zélandaises ont pour mission d’identifier les opportunités de la récupérer».
Le 13 octobre 2013, Louisa Akavi et ses deux collègues syriens, Alaa Rajab et Nabil Bakdounes, se rendaient en convoi à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, où ils devaient fournir du matériel médical, quand des hommes armés avaient arrêtés leurs véhicules. Sept personnes avaient alors été kidnappées, dont quatre avaient été libérées le lendemain.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont les effectifs sur le sol syrien se composent de 98 expatriés et 580 employés locaux, n’est jamais parvenu à obtenir des renseignements sur le sort des deux chauffeurs syriens.
Le CICR a reconnu dimanche avoir su dès le départ, que l’infirmière néo-zélandaise de 62 ans était aux mains de Daech. Il aurait des raisons de penser qu’elle est en vie car au moins deux personnes ont dit l’avoir vue en décembre dans une clinique de Soussa, un des ultimes bastions de l’Etat islamique.