La Cour suprême du Tchad, vient de désigner l’opposant Romadoumngar Félix Nialbé comme nouveau chef de file de l’opposition démocratique, en remplacement de Saleh Kebzabo, leader de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR).
La perte de ce statut est, pour Saleh Kebzabo, le comble d’une série d’événement malheureux pour l’UNDR, qui siège au parlement tchadien.
En effet, depuis le début de l’année, le parti de Kebzabo perd peu à peu ses militants, qui rallient en masse d’autres formations politiques, surtout en provinces.
En outre, Djibrine Adoum Kattir, un député de l’UNDR, a adressé le 22 mars dernier, une lettre de démission au président de l’Assemblée Nationale.
Dans sa correspondance, il renonce à son statut de membre du Parlement pour le compte de l’UNDR, en dénonçant des «maux qui freinent le parti». Le démissionnaire a décidé de rejoindre le Mouvement patriotique du salut (MPS), parti au pouvoir.
De 8 députés, l’UNDR se retrouve désormais avec 7 députés, pendant que le groupe parlementaire URD de Romadoumngar Félix Nialbé compte 8 élus. Ce qui vaut à ce dernier, son nouveau statut de chef de file de l’opposition, approuvé par la Cour suprême.
Vendredi, un congrès ordinaire de l’UNDR n’a pas pu se tenir, pour cause de «perturbations». Un opposant équato-guinéen a même été arrêté. Ce congrès a été repoussé au 16 et 17 avril à N’Djamena.