La Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque Mondiale (BM), a procédé ce mardi 16 avril à Abidjan, au lancement de la section de l’Agribusiness Market Ecosystem Alliance (AMEA) Côte d‘Ivoire.
AMEA Côte d’Ivoire est une plateforme qui ambitionne d’accompagner d’aider les Organisations professionnelles agricoles (OPA) à mieux se structurer, gérer plus efficacement leurs ressources, adopter une démarche qualité dans la production, augmenter leurs revenus, avoir plus de crédibilité vis-à-vis des institutions financières pour faciliter l’accès à plus de crédit et développer leur volume affaires, a expliqué le représentant régional de l’IFC, Olivier Buyoya.
Pour que AMEA puisse jouer convenablement son rôle, des mécanismes efficaces doivent être développés pour soutenir la croissance des organisations de producteurs et renforcer la chaîne de valeurs afin d’attirer et de retenir davantage d’investissements privés dans le secteur, a relevé Buyoya.
Pour Marc Steen, membre du secrétariat de l’AMEA, la mise en place de cette alliance en Côte d’Ivoire, va aider les organisations de producteurs agricoles à atteindre leur plein potentiel, fournir des services de qualité à leurs clients et améliorer la visibilité des produits agricoles provenant de la Côte d’Ivoire.
Dans ce pays à grande potentialité agricole, l’AMEA va s’employer à améliorer la qualité et la performance des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’agro-industrie.
L’Alliance devra mettre à disposition le matériel de formation, les outils d’évaluation et les listes de prestataires de services nécessaires pour soutenir le renforcement des capacités des coopératives et des fournisseurs d’intrants agricoles du pays.
Pour rappel, en Côte d’Ivoire, 67 % de la population sont tributaires du secteur agricole alors que sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) est estimée à près de 21 % et le secteur est pourvoyeur de 49% des emplois.
La Côte d’Ivoire, une puissance agricole régionale, est le premier pays africain à accueillir l’AMEA. D’ici à la fin de l’année, d’autres sections devraient être installées en Éthiopie, en Ouganda et au Kenya.