Le président israélien Reuven Rivlin a chargé mercredi, Benjamin Netanyahu, de mettre en place un nouveau gouvernement, une semaine après la victoire de son parti le Likoud aux élections législatives anticipées.
Benjamin Netanyahu se voit ainsi, confier pour la cinquième fois consécutive, la tâche de former le gouvernement israélien. Il aura vingt-huit jours avec un délai supplémentaire de 14 jours, pour s’entendre avec ses partenaires politique autour d’une coalition gouvernementale.
Selon toute vraisemblance, Benjamin Netanyahu devrait reconduire une coalition de droite comme celle qu’il a dirigée entre 2015 et 2019, réputée être la coalition gouvernementale la plus à droite de l’histoire de l’État sioniste.
Son futur gouvernement devrait ainsi être composé de formations plus ou moins radicales et plus ou moins religieuses, et de partis ultraorthodoxes représentant les 10% d’Israéliens observant rigoureusement les règles du judaïsme.
Le Premier ministre sortant, qui dit vouloir être le Premier ministre de tous, aura la tâche délicate de concilier les exigences et les intérêts contradictoires de ses futurs alliés, à commencer par le parti nationaliste et laïc Israël Beitenou et les partis ultraorthodoxes.
A 69 ans, Benjamin Netanyahu, au pouvoir sans discontinuer depuis 2009, et depuis 13 ans au total, en incluant un précédent mandat entre 1996 et 1999, apparaît indéboulonnable.
Cependant, son futur gouvernement devrait faire ses débuts sous le signe des ennuis judiciaires du Premier ministre. Les démêlés judiciaires de Benjamin Netanyahu, que le procureur général a l’intention d’inculper pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires distinctes, risquent de compliquer un peu plus ses tractations avec les futurs alliés et l’exercice de son prochain mandat à la tête de l’exécutif.