Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi qui fait de la promotion du pays auprès des investisseurs étrangers, une affaire personnelle et prioritaire se trouve en opération de charme au Qatar, où il tentera durant sa visite de 48 heures, de convaincre et d’attirer les investisseurs qataris.
Il a passé en revue, à cette occasion, les nombreux accords régionaux et internationaux signés par son pays, les réformes et projets d’infrastructures intra-africains.
Mokgweetsi Masisi a profité de son séjour pour lancer une campagne afin de vendre aux Qataris, les opportunités offertes par son pays, affirmant que le Botswana est une destination de choix pour les investissements étrangers.
Grâce à sa position stratégique au sein de l’Afrique australe et son statut de membre de nombreux organismes régionaux, qui lui ont permis d’accéder à d’autres marchés tels que l’Union douanière d’Afrique australe (SACU) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Botswana ne manquerait pas d’atouts, a-t-il déclaré.
Il a rappelé à ses interlocuteurs, que «le Botswana a signé les accords de la zone de libre-échange tripartite COMESA EAC-SADC ainsi que celle de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Ces différents accords vont permettre au pays d’étendre son marché à plus de 1,2 milliard d’habitants sur le Continent africain, a souligné le président botswanais, devant les membres du Qatar Business Association.
Par ailleurs, le président Masisi a précisé que le Botswana est impliqué dans plusieurs projets d’infrastructures d’envergure régionale et continentale, citant entre autres, le chemin de fer Trans-Kalahari entre le Botswana et la Namibie ainsi que le pont de Kazungula entre le Botswana et la Zambie.
Ces projets, a-t-il dit, sont destinés essentiellement à faciliter non seulement la circulation des biens et des services entre les trois pays de la SADC, mais également à l’ensemble de la région.
La taille de la population du pays estimée à plus de 2,3 millions d’habitants peut décourager de potentiels investisseurs, mais sur ce point, le chef de l’Etat s’est voulu rassurant, arguant que le Botswana avait beaucoup à offrir en termes d’opportunités d’investissements.