Washington qui souhaite annuler la totalité des exportations pétrolières de l’Iran, a annoncé lundi, sa décision de sanctionner tout pays qui continue d’importer du pétrole iranien.
Il s’agit d’une nouvelle dimension de la campagne de «pression maximale» que mènent les Etats-Unis dans le but de faire plier l’Iran, leur principal adversaire au Moyen-Orient. Le gouvernement américain a mis fin aux dérogations en vertu desquelles huit pays pouvaient encore importer du pétrole iranien.
Le président américain Donald Trump veut ainsi « priver le régime de sa principale source de revenus » et souhaite «porter à zéro les exportations» du pétrole depuis l’Iran et «priver le régime de sa principale source de revenus», a indiqué la Maison Blanche.
A dater du 2 mai, la Chine, la Corée du Sud, la Grèce, l’Inde, l’Italie, le Japon, Taïwan et la Turquie devront arrêter toute importation de brut iranien. Cela est particulièrement difficile pour l’Inde, dont près d’un dixième des achats pétroliers proviennent des champs iraniens.
«Si vous ne respectez pas cela, il y aura des sanctions» américaines, a mis en garde le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, ajoutant que «nous entendons bien appliquer ces sanctions».