L’Egypte a décidé d’augmenter qui a renoué avec une croissance vigoureuse de plus de 5% en 2018, a décidé d’emprunter 48 milliards de dollars (820,7 milliards de livres égyptiennes), au cours de l’exercice 2019-2020, selon son projet de loi de finances.
Le texte laisse présager de nombreuses autres réformes pour le pays et statue sur une hausse de 26% de son budget. Le pays des pharaons prévoit une hausse de 45% des emprunts intérieurs, pour atteindre 725,2 milliards de livres tandis que les emprunts extérieurs devraient connaitre une baisse de 36% à 95,6 milliards de livres, relève-t-on dans le projet de budget.
L’Egypte va également augmenter de 24% ses émissions de bons du Trésor. Ces derniers étaient d’une valeur de 435,1 milliards de livres en 2017/2018, contre 350,8 milliards durant l’exercice 2018/2019, précise la même source.
Par ailleurs, les émissions d’obligations du Trésor devraient également subir une hausse de 93%, en passant de 150,3 milliards à 290,1 milliards de livres d’un exercice à l’autre.
Le document indique aussi que l’Egypte envisage d’émettre ses premières obligations vertes au cours de l’exercice 2019/2020 afin de financer des projets de développement durable.
Il est annoncé d’autres réformes notamment celles relatives à la révision du taux général de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), conformément aux directives du FMI, qui pousse également l’Egypte à revoir la liste des exemptions pour son prochain budget. Le pays vise aussi à augmenter les recettes fiscales de 759,6 milliards de livres sterling à 865,5 milliards de livres, soit une augmentation de 13%.
Depuis 5 ans, l’économie égyptienne reprend son souffle. Sur la période 2013-2018, la croissance économique du pays est passée de 2 à 5,4% et devrait encore s’accélérer en cette année 2019.