Dans le cadre d’une affaire de «trafic d’influence», la justice algérienne a convoqué l’ex-patron de la police, le général Abdelghani Hamel, remercié en juin dernier, rapporte dimanche la presse officielle.
A en croire la radio nationale, l’ancien chef des forces de l’ordre algériennes doit comparaître ce lundi en compagnie de l’un de ses fils devant le juge d’instruction du tribunal de Tipaza, localité située à 70 km à l’ouest d’Alger.
De son côté, la télévision algérienne a indiqué que les mis en cause doivent être entendus dans le cadre d’une information judiciaire pour «activités illégales, trafic d’influence, détournement de foncier et abus de fonction».
Rappelons que le général Hamel avait été démis de ses fonctions par le président Abdelaziz Bouteflika en juin 2018 sur fond d’un scandale de narcotrafic.
Depuis la démission de Bouteflika le 2 avril dernier, la justice a entamé plusieurs enquêtes sur des faits de corruption et de transferts illicites de capitaux impliquant de puissants businessmen proches de l’ancien président et de hauts responsables de l’Etat.
Pour preuves, le 20 avril dernier, la justice algérienne avait convoqué l’ancien chef du gouvernement algérien, Ahmed Ouyahia, et l’actuel ministre des Finances, Mohamed Loukal, dans le cadre d’une enquête pour «dilapidation des deniers publics».