Le gouvernement angolais vient d’injecter dans le réseau bancaire, la somme de 120 millions de dollars devant être attribuée, sous forme de prêts aux agriculteurs au courant de 2015.
Cela pour stimuler les activités agricoles et garantir l’objectif d’un taux de croissance fixé à 12% pour la prochaine campagne agricole.
L’Angola cherche ainsi à maintenir le cap de la croissance économique nationale qui avoisine une moyenne annuelle d’environ 10% durant la dernière décennie, grâce notamment à ses ressources pétrolières.
Selon les analyses des experts, le budget 2015 de l’Etat, tel que dévoilé dernièrement, démontre à plus d’un titre, la détermination des autorités angolaises à développer leur pays. Pour la première fois, depuis la fin de la guerre civile dans le pays en 2002, les dépenses sociales seraient supérieures au budget accordé à la défense et à la sécurité.
L’éducation et la santé, à titre d’exemple, s’accaparent de 14,7% de l’ensemble des dépenses (un chiffre en hausse de 39,3% par rapport à 2014), contre 14,1% pour la défense et la sécurité (en baisse de 14,3%). Le fonds alloué à l’agriculture devait lui aussi connaître une augmentation.
Le budget 2015 table sur une croissance de 9,7%, malgré la prévision d’un déficit de 7,6% dû principalement à la chute du cours du pétrole.
Faut-il rappeler que l’Angola, 2ème économie d’Afrique australe, est aussi deuxième producteur de l’or noir du continent noir qui constitue la principale ressource de l’Etat en termes de recettes.
L’Angola riche en gaz naturel, diamant, or, bauxite, uranium et autres, s’emploie actuellement à diversifier ses ressources et à moderniser son cadre réglementaire pour attirer les investisseurs étrangers.
Mais en dépit cette situation confortable de l’économie et des finances du pays, le niveau de vie de la majorité des Angolais reste peu enviable. 54% des Angolais vivent encore avec moins de deux dollars par jour.