Au moins 58 Nigériens sont morts dans l’explosion d’un camion-citerne à quelques centaines de mètres de l’aéroport international de Niamey, dans la nuit de dimanche à lundi.
L’incident s’est produit aux environs de 1 heure du matin, au pied du mur de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, un des quartiers les plus denses de la capitale. C’est en voulant se garer sur le bas-côté de la chaussée que le camion-citerne s’est renversé en laissant s’échapper son contenu, 36.000 litres d’essence.
L’information, qui a circulé sur les réseaux sociaux, a vite drainé une foule importante de badauds du quartier de l’aéroport, venue siphonner le carburant.
D’après le ministre de l’Intérieur, qui s’est rendu sur place ce lundi matin aux côtés du Premier ministre, Brigi Rafini, un « riverain serait à l’origine de l’explosion». L’homme en question, «un motard venu pour siphonner l’essence avec un bidon», aurait «laissé sa moto en marche» ce qui a déclenché l’incendie, a précisé Mohamed Bazoum, citant des témoignages.
Un «riverain qui aurait laissé sa moto en marche» près du camion-citerne serait à l’origine de l’exposition, selon le ministre de l’Intérieur nigérien, Mohamed Bazoum.
58 morts calcinés et 37 brûlés graves. Cinq véhicules qui se trouvaient à côté et 25 motos ont été brûlés par les flammes suite à l’explosion du camion-citerne, qui s’est renversé dimanche soir un peu avant minuit, en face d’une station d’essence.
Cinquante-cinq personnes ont été tuées sur place, alors que trois autres personnes ont succombé à leurs blessures à l’Hôpital national de Niamey (HNN), selon le porte-parole du gouvernement, Abdourahamane Zakaria.
Le président Mahamadou Issoufou s’est rendu lundi à l’Hôpital national de Niamey, où 31 blessés ont été transférés, 3 victimes étant soignés à l’Hôpital de référence de Niamey, 2 autres à l’Hôpital national de Lamordé et une victime au Centre hospitalier régional (CHR) de Poudrière.