Les Etats ouest-africains participent de lundi à mercredi à Abidjan (en Côte d’Ivoire, à une grand-messe sur l’éradication de l’apatridie d’ici 2024 dans l’ouest du continent africain.
2è réunion annuelle du genre de l’espace CEDEAO, cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de la rencontre tenue en novembre 2018 à Saly (Sénégal), et intervient à mi-parcours de la Campagne régionale «J’appartiens», lancée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en 2014 pour éradiquer l’apatridie à l’horizon 2024 en Afrique occidentale.
«La réunion d’Abidjan constitue pour nous un cadre idéal pour poursuivre avec les acteurs gouvernementaux, la CEDEAO, la Société civile, les Agences sœurs du Système des Nations Unies, les institutions internationales… les réflexions approfondies sur les voies et moyens nécessaires à la recherche de solutions à la problématique de l’apatridie dans notre sous-région et au-delà», a défendu Mohamed Askia Touré, Représentant Résident du HCR en Côte d’Ivoire.
Selon des statistiques fournies par la CEDEAO, «14 des 15 Etats membres de la CEDEAO ont formellement nommé des points focaux gouvernementaux contre l’apatridie, et 7 d’entre eux (à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Buissau, le Mali et le Togo) ont déjà adopté des Plans d’actions nationaux».
La grand-messe d’Abidjan sur l’apatridie qui s’achève ce mercredi 8 mai, constitue en même temps, une rencontre préparatoire au «Sommet de Haut niveau sur l’apatridie» prévu à Genève (Suisse) au mois d’octobre 2019, en marge de la réunion du Comité exécutif du Programme du Haut-Commissaire des Nations Unies en charge de cette question.