La Cour de cassation égyptienne a confirmé mardi la peine capitale prononcée à l’encontre de 13 éléments d’un mouvement islamiste, accusés de meurtres d’officiers des forces de sécurité et d’attaques à la bombe, selon une source judiciaire.
Rappelons que c’est un tribunal de Guizeh qui avait condamné les accusés en décembre 2017 pour appartenance à Ajnad Misr (soldats de l’Egypte), une organisation officiellement lancée en janvier 2014 et responsable de plusieurs attentats ayant pris pour cible des militaires, des agents de police et des magistrats au Caire.
«La Cour de cassation a rejeté l’appel interjeté par les accusés», a précisé la source judiciaire. Cette décision concerne aussi d’autres membres de la même organisation condamnés en décembre 2017, parmi lesquels 17 à la prison à vie, soit 25 ans de réclusion selon la législation égyptienne, 2 à 15 ans de prison et 7 à 5 ans de réclusion. La justice égyptienne avait enfin acquitté cinq personnes.
Le parquet suprême de la sûreté de l’Etat leur avait reproché leur appartenance à un groupe illégal ainsi que les meurtres et tentatives de meurtres ciblant, entre autres, des membres de l’armée, de la police et du pouvoir judiciaire, de menacer la sécurité et la paix publiques et de planifier le renversement du régime.