Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a profité mardi de son passage à Moscou, pour nier toute volonté chez les Etats-Unis d’engager une guerre contre l’Iran.
Tout récemment, le gouvernement américain a envoyé un porte-avions et des bombardiers dans le Golfe, ce qui a tendu un peu plus la situation et rallongé la liste de ses divergences avec la Russie, principal allié de l’Iran. C’est la raison pour laquelle le chef de la diplomatie américaine s’est rendu à Moscou, dans l’objectif d’essayer de renouer le contact.
«Fondamentalement, nous ne cherchons pas une guerre avec l’Iran», a assuré le ministre américain des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse tenu à Sotchi conjointement avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, à l’issue de plus de trois heures d’entretiens. Ensuite, Pompeo a rejoint le président russe, Vladimir Poutine.
Depuis une semaine, les rapports déjà difficiles entre les Etats-Unis et l’Iran se sont encore empirés : Téhéran a suspendu certains de ses engagements pris dans le cadre de l’accord de 2015 sur son programme nucléaire, alors que l’administration américaine a renforcé ses sanctions contre l’Iran et ses exportations pétrolières, après le retrait il y a un an, des Etats-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien.
Le Pentagone qui accuse l’Iran de projeter des «attaques» contre les intérêts américains au Moyen-Orient, a envoyé dans cette région, un porte-avions, un navire de guerre, des bombardiers B-52 et des missiles Patriot.