Le président américain Donald Trump a affirmé hier lundi que les Etats-Unis n’avaient pas cherché à engager un dialogue avec l’Iran, éloignant ainsi une possibilité de résolution de la crise par le dialogue, entre les deux pays.
Sur son compte Twitter, le président américain a affirmé que cette information publiée par les « médias Fake News » était fausse, sans qu’il apparaisse clairement à quelle publication il faisait référence.
Le locataire de la Maison Blanche, qui s’est déjà dit ouvert à des discussions avec Téhéran, a cependant insisté sur le fait que ce sera à Téhéran de faire le premier pas s’il souhaitait négocier, ce à quoi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a opposé une fin de non recevoir.
Historiquement mauvaises, les relations entre la République islamique et les Etats-Unis se sont nettement détériorées depuis que Donald Trump a décidé, en mai 2018, de dénoncer unilatéralement l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015 avec l’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie.
La tension est encore montée d’un cran depuis une dizaine de jours, après l’annonce d’un renforcement de la présence militaire américaine au Moyen-Orient pour faire face à de présumées « menaces » iraniennes.
Les invectives sont devenues plus violentes encore au cours du week-end, avec la déclaration dimanche du président américain qui a dit que « si l’Iran veut se battre, ce sera la fin officielle de l’Iran ». Ce à quoi l’Iran a répondu que « le Terrorisme d’Etat et les railleries génocidaires ne mettront pas fin à l’Iran ».
Au vu de l’enlisement de la situation, la question de l’efficacité de cette stratégie du côté américain se pose. Et alors que l’Union européenne semble impuissante, la crainte d’une nouvelle guerre dans le Golfe est redoutée par tous.