La compagnie minière sud-africaine Lonmin envisage de supprimer 4 100 emplois en raison de la fermeture de six vieilles mines n’ayant plus de minerai commercialement viable, rapporte mardi la presse locale, citant le porte-parole de Lonmin, Wendy Tlou.
Lonmin aurait donc amorcé le processus requis par le code du travail sud-africain afin de réduire ses effectifs. Il est à noter que ces licenciements auront lieu dans le bassin de platine sud-africain et plus précisément à l’emplacement de la mine de Marikana, où 34 grévistes qui réclamaient une revalorisation salariale avaient été massacrés.
A propos, l’actuel président sud-africain, Cyril Ramaphosa fut l’un des directeurs de Lonmin. Sous cette casquette, il avait demandé aux autorités de faire cesser la grève de Marikana par «tous les moyens» ce qui a conduit à ce dramatique carnage.
Cette compression de personnel entre dans le cadre de son plan ayant pour objectif de se départir d’une partie de ses ressources humaines et de baisser les coûts dans ses mines à grandes profondeurs.
Rappelons que les actionnaires de Lonmin doivent statuer au cours de ce mois sur l’offre de rachat formulée par leur concurrent Sibanye-Stillwater. Lors de l’annonce de l’opération, Lonmin avait prévenu qu’elle pourrait se séparer d’environ 13.000 employés pour « sauver le reste de sa main-d’œuvre ».