La dépouille mortelle de l’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi, est attendue le 30 mai à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).
Le père de l’actuel chef d’Etat de la RDC est mort depuis février 2017 à Bruxelles, mais son corps n’avait pu être ramené dans son pays natal, faute d’un accord politique entre sa famille et le régime du président Joseph Kabila (alors au pouvoir), sur le lieu d’inhumation, la date du rapatriement et l’organisation des obsèques. Son décès était intervenu en pleine période de tensions politiques.
Le corps sera exposé le vendredi 31 mai au stade des Martyrs où un hommage populaire aura lieu. Le lendemain, Tshisekedi sera « décoré et élevé au statut de Héros national ». Une grande messe sera célébrée au même stade, avant son enterrement.
« Son corps arrive le 30 mai et les funérailles se passeront au stade des Martyrs. Le samedi aura lieu l’inhumation après la grande messe solennelle au stade des Martyrs. Tous les évêques seront là », a déclaré, satisfait, le frère du défunt, Monseigneur Gérard Mulumba.
« C’est depuis plus de deux ans que nous avions fait tout ce que nous pouvions. Nous n’avons pas réussi. Alors maintenant que les choses se passent dans un climat meilleur, nous sommes évidemment soulagés », a-t-il ajouté.
Etienne Tshisekedi est le fondateur du parti « Union pour la démocratie et le progrès (UDPS). En 2011, alors qu’il était candidat à la présidentielle, il avait refusé de reconnaître la réélection de Joseph Kabila et réclamait la victoire du scrutin.