Le président Uhuru Kenyatta a lancé mercredi la Kenya Mortgage Refinance Company, qui vise à faire passer le nombre de prêts hypothécaires de 26.000 actuellement à plus de 60.000 d’ici 2022.
La Banque mondiale et la Banque africaine de développement ont engagé un total de 35 milliards de shillings (345 millions de dollars) dans ce partenariat entre le secteur privé et le gouvernement.
M.Kenyatta a souligné que les principaux facteurs de ralentissement de la croissance du marché hypothécaire au Kenya étaient le manque d’accès à des financements à long terme, les taux d’intérêt prohibitifs sur les prêts hypothécaires, le coût élevé des logements, le coût accessoire élevé des prêts hypothécaires, les faibles niveaux de revenu et les difficultés liées à l’enregistrement des titres fonciers.
Selon la Banque centrale du Kenya, l’encours total de la dette hypothécaire s’élevait à environ 223 milliards de shillings (2,2 milliards de dollars) en 2017.
« Il ne fait aucun doute que nous progressons dans la quête de la transformation de la vie de nos populations. Cette initiative novatrice ne fait que dynamiser notre quête d’amélioration de l’accès à un logement abordable pour tous », a ajouté Kenyatta.
Le système comprendra un mécanisme de garantie du logement pour les personnes à faible revenu ou employées dans le secteur informel, pour permettre un élargissement de l’accès au financement de l’habitat.
Par ailleurs, le gouvernement du Kenya va procéder dès le mois de juin prochain à l’extension de son réseau de fibre optique de 9 100 kilomètres supplémentaires, dans le cadre de ses efforts pour faire d’Internet une source de croissance économique.
Le chantier qui est une continuité du réseau national de fibre optique, coûtera 20 milliards de shillings (195 738 729 dollars US).
Les nouveaux kilomètres viendront s’ajouter aux 8 000 km de fibre optique déjà déployés pour fournir à un plus grand nombre de personne un accès au haut débit.
Ce chantier entre dans le cadre du Plan d’économie numérique pour l’Afrique destiné à guider les pays du continent vers l’adoption des technologies numériques comme catalyseur de leur économie.