Une nouvelle alliance politique, Action républicaine pour le progrès (ARP), a été mise en place, à la fin de la semaine dernière, au Mali, constituée d’une dizaine de partis politiques et d’associations ayant quitté l’actuelle majorité présidentielle, Ensemble pour le Mali (EPM).
L’ARP qui se veut un nouveau pôle de soutien plus efficace du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et de son Premier ministre, Boubou Cissé, est dirigée par Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre des Affaires étrangères.
Selon ce dernier, l’action de la nouvelle alliance consiste en la recherche de la « cohérence » et de « l’efficacité » qui permettront au gouvernement d’être « en meilleure posture » pour apporter des réponses aux grandes questions politiques, sécuritaires et sociales auxquelles font face le pays. Peu après sa création, la coalition a signé un accord politique avec le Premier ministre.
Selon la presse locale qui cite des sources concordantes, une autre coalition politique serait en gestation, toujours pour soutenir activement le chef de l’Etat. Deux partis politiques, Adema-PASJ et ASMA-CFP, dirigés par des anciens ministres, veulent également claquer la porte de l’EPM, et faire route ensemble.
Certaines figures proches du président estiment que la mission historique de l’EPM, celle d’obtenir la réélection d’IBK est déjà terminée. L’heure serait actuellement d’accompagner le chef de l’Etat pour réussir son ultime mandat et de préparer sa succession (en 2023) qui ne serait pas exclusivement du ressort de l’EPM. Un coup dur pour Bocary Treta, le leader de l’alliance présidentielle.