Les parlementaires togolais ont adopté ce mardi 11 juin, le projet de loi portant Code des investissements, un Code conforme aux standards internationaux, qui a pour but d’attirer davantage d’investisseurs, tout en orientant leurs actions vers une croissance économique forte et soutenue, créatrice d’emplois et de richesses dans tous les secteurs de la vie économique et sociale du pays, a précisé le gouvernement togolais.
Le nouveau cadre juridique des investissements fait recours à des incitations proportionnelles selon l’importance des investissements réalisés et selon les emplois crées et propose une amélioration des incitations fiscales suivant les zones d’implantation des entreprises.
Le nouveau code des investissements s’aligne sur les piliers du Plan national de développement (PND), a fait savoir le ministre togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya, précisant que les trois piliers du PND, visent à renforcer l’attractivité du pays pour les sièges régionaux d’entreprises internationales, grâce à des avantages fiscaux spécifiques et compétitifs.
Il est introduit dans le nouveau dispositif juridique, la notion de statut de siège régional ou de centre opérationnel d’entreprises internationales. Le texte propose également la fusion des régimes d’agrément et de déclaration au sein d’un même régime.
Pour la simplification des formalités, l’Agence nationale de Promotion des Investissements et de la Zone Franche (API-ZF) sera désormais opérationnelle et se chargera de l’octroi des agréments dans un délai de 30 jours au maximum.
Rappelons que le dernier code des investissements au Togo date, seulement de 2012, mais le gouvernement a jugé bon de se doter d’un nouveau code afin de rendre le pays plus attractif, en accordant des avantages proportionnels aux financements pour encourager le développement de piliers de croissance à long terme.