Près de 1,3 million d’enfants souffrent de multiples privations au Congo-Brazzaville, a indiqué jeudi, le gouvernement congolais dans un rapport portant sur la situation des enfants et des adolescents dans ce pays.
Selon cette étude qui s’est basée sur l’équité et l’approche dite «par cycle de vie», 1,3 million d’enfants subissent des privations dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de la protection, de l’eau, de l’assainissement, de l’habitat et de l’accès à l’information.
Elle met en évidence des vulnérabilités spécifiques à chaque groupe d’âge notamment les enfants de 5 ans, ceux âgés entre 5 à 11 ans et les adolescents.
La représentante du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Micaela Marques De Sousa a fait savoir que ce rapport « contribue à apporter des réponses utiles pour appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques visant d’atteindre les Objectifs de Développement Durable» (ODD).
La diplomate onusienne a néanmoins reconnu les efforts consentis par le pays, s’agissant du taux d’enfants ayant accès à l’éducation, à la santé, grâce notamment à certaines gratuités, à la protection contre toutes les formes de violences.
Micaela Marques de Sousa a également souligné le fait que la valorisation du capital humain est au centre des priorités du Plan national de développement 2018-2019 mis en place par le gouvernement de Brazzaville.
De son côté, la Coordinatrice résidente du système des Nations-Unies au Congo, Suze Percy Filippini a indiqué que «l’Onu ne ménagera aucun effort pour accompagner les efforts du gouvernement sur la voie de l’accélération de l’atteinte des ODD à travers les plans nationaux qui visent à améliorer les conditions de vie de la population en général et les groupes les plus vulnérables en particulier».
Pour sa part, le Premier ministre Clément Mouamba a réaffirmé la volonté de son gouvernement à travailler pour la transformation du Congo. « Je suis convaincu que les planificateurs nationaux sauront prendre en compte cette étude pour faire avancer l’accès aux services sociaux ainsi que l’amélioration de leur qualité pour qu’ils soient adaptés aux bénéficiaires».
Notons que cette étude a été présentée dans le cadre de la célébration de la Journée de l’enfant africain, le 16 juin de chaque année.