Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a exhorté, dimanche 16 juin, le secteur privé à travailler avec l’Etat dans le cadre de la recherche des moyens visant à lutter contre le chômage chez les jeunes, qui a atteint un niveau record.
«Si nous voulons résoudre ce problème au plus vite, nous avons besoin de la participation active du secteur privé pour créer des voies menant au travail pour les jeunes qui sont prêts à apprendre, travailler dur et s’améliorer», a déclaré le chef de l’Etat, au cours d’un événement organisé à l’occasion de la Journée de la jeunesse qui est célébrée le 16 juin de chaque année en Afrique du Sud.
Ramaphosa a fait remarquer que « plus de la moitié des Sud-Africains âgés de 15 à 24 ans sont au chômage ». Il a promis de venir en aide aux étudiants pauvres. « Nous sommes déterminés à faire en sorte qu’aucun jeune dans ce pays ne se voit refuser une bonne éducation à cause des conditions financières de sa famille», a-t-il assuré.
Dans ce cadre, le président a expliqué que « le budget du Plan national d’aide financière aux étudiants est passé de 70 millions de rands (environ 20 millions de dollars) en 1994 à 1,5 milliard de rands (environ 110 millions de dollars) en 2018 ».
Dans tous les cas, la jeunesse sud-africaine s’attend à ce que Ramaphosa, qui vient d’être élu et investi fin mai, ait une politique à même de résorber le chômage au cours de son quinquennat.
Le chef de l’Etat a promis « restaurer l’espoir », lors d’une intervention devant les députés, après son élection. « Nous avons reçu la charge de relancer notre économie, de reconstruire nos institutions et de restaurer l’espoir », a-t-il indiqué.
Le chômage touche 27,6 % de la population active en Afrique du Sud et frappe un jeune sur deux, d’après les statistiques communiquées le 14 mai passé par l’Institut sud-africain de statistiques.