Le président américain Donald Trump a lancé mardi en Floride sa campagne électorale pour un second mandat, en reprenant ses thèmes de prédilection de 2016 et en s’en prenant violemment à ses rivaux démocrates.
« Nous y sommes arrivés une fois, nous y arriverons encore. Et cette fois, nous allons finir le travail », a déclaré le dirigeant américain mardi à Orlando devant 20 000 supporteurs. Il était accompagné de son épouse, Melania, d’une grande partie de sa famille, de son vice-président Mike Pence et de certains de ses alliés dans le parti républicain.
Dans son style provocateur, Donald Trump a fait huer, à tour de rôle, la presse « Fake News », son adversaire en 2016, Hillary Clinton, son prédécesseur Barack Obama et l’enquête du procureur spécial Robert Mueller. Par la suite, il a accusé ses rivaux politiques d’être « guidés par la haine ». « Voter pour un démocrate, quel qu’il soit, en 2020, c’est voter pour la montée du socialisme radical et la destruction du rêve américain », a-t-il soutenu.
Actuellement, Donald Trump est en position délicate dans les sondages. Il aura besoin de cette base fidèle pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2020.
Comme en 2016, le chef d’Etat américain a prôné la fermeté en matière d’immigration. Pour ce qui est du bilan, il a ressorti les bonnes statistiques de ce qu’il a baptisé « l’Economie Trump ». Enfin, Donald Trump a réitéré ses positions connues sur Israël et l’Iran.