Des experts environnementaux africains se réunissent à partir de ce lundi 1er juillet à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire, pour réfléchir à la protection de l’environnement marin en Afrique.
Il s’agit de la deuxième conférence des plénipotentiaires de la «Convention d’Abidjan», relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la côte atlantique et de la région de l’Afrique de l’Ouest, du centre et du Sud.
Au total, une vingtaine de ministres de l’Environnement, d’experts de hauts niveaux et de nombreux partenaires prennent part à cette rencontre de quatre jours qui devrait aboutir à la signature de protocoles additionnels à la Convention d’Abidjan.
Les participants devraient également adopter lors de cette rencontre, «des lignes directrices régionales en vue de l’élaboration d’une politique nationale de gestion intégrée de l’océan», a expliqué lors d’un point de presse vendredi, e ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable Joseph Séka Séka.
Cette conférence d’Abidjan intervient à un moment assez critique pour l’environnement marin africain, fait remarquer le ministre Séka, déplorant le fait que «tous les secteurs de l’environnement sont menacés. Nos océans deviennent des poubelles de plastiques». Il a ainsi appelé à «une prise de conscience collective» pour la protection de la planète.
La Convention d’Abidjan vise à combattre, réduire et maîtriser la pollution quelle que soit sa source et de promouvoir une gestion efficiente de l’environnement.
A terme, elle devrait porter, entre autres, sur les normes et standards internationaux liés aux activités pétrolières et gazières offshores, la gestion durable de la mangrove et la gestion intégrée de la zone côtière.