Les pays de la région du Golfe de Guinée sont appelés à renforcer leur coopération pour affronter ensemble les problèmes de la sécurité maritime.
L’industrie maritime dans le Golfe de Guinée a été fortement compromise ces cinq dernières, avec à l’affiche des actes désapprobateurs comme la pêche illégale, le trafic de stupéfiants et la piraterie maritime.
Mettre ensemble les synergies avec des mécanismes de collaboration efficaces, serait une réponse appropriée, a déclaré la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Hanna Serwah Tetteh Ui s’adressait mercredi dernier à Accra, à un groupe régional des pays du Golfe de Guinée.
Cette coopération devrait inclure entre autres, le partage des renseignements, a-t-elle précisé, espérant que les pays du golf réunis prendront à bras-le-corps la problématique de la sécurité maritime.
Pour rappel, ces activités illicites font perdre aux Etats concernés des sommes d’argent colossales.
Dans un rapport publié en février 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU, précisait indique que de telles pratiques génèrent aux économies d’Afrique de l’Ouest, une perte annuelle de 2 milliards de dollars de recettes.
Les attaques des pirates dans le Golfe de Guinée ont occasionné au Bénin une baisse du nombre des navires à quai, de l’ordre de 70%, selon la même source.
Par ailleurs, la France, par la voix de son représentant spécial pour la lutte contre la piraterie maritime auprès du département des Affaires étrangères, a exhorté les pays de la région à poursuivre la mobilisation de leurs ressources et de leur administration pour faire face aux problèmes de la sécurité maritime, tout en leur assurant de son appui.
Des experts de la navigation maritime redoutent de plausibles attaques de pirates contre des plateformes pétrolières et des navires commerciaux dans le Golfe de Guinée, suite à la découverte de nouveaux puits pétroliers offshore au Libéria, en Sierra Leone et au Ghana, appelant à l’intensification de la lutte contre la criminalité maritime.