La transmission du virus Ebola dans l’ouest de l’Ouganda, où deux enfants sont décédés mi-juin de la fièvre hémorragique, est «interrompue», a indiqué mercredi le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC).
«Le ministère de la Santé de la République d’Ouganda a annoncé que tous les contacts du cas index (un des deux enfants décédés) ont terminé leur période de suivi obligatoire de 21 jours sans développer les signes de la maladie», a indiqué le ministère congolais de la Santé dans son bulletin quotidien. Les deux victimes avaient assisté avec d’autres membres de la famille aux obsèques en République démocratique du Congo d’un proche décédé d’Ebola.
Toute la famille était rentrée en Ouganda, où le ministère de la Santé les avait placés en quarantaine après avoir diagnostiqué une contamination de deux enfants de 5 et 3 ans et de leur grand-mère de 50 ans.
Huit autres personnes qui ont été en contact avec les victimes avaient également été placées en observation à l’isolement. Au total, ce sont 27 personnes qui ont été mises sous stricte surveillance, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Mais selon Kinshasa, «l’Ouganda a renforcé son système de surveillance aux frontières. Ainsi, tous les voyageurs en provenance de la RDC ou ayant voyagé en RDC au cours des 21 derniers jours doivent passer par le contrôle sanitaire à l’aéroport d’Entebbe et aux différents points d’entrée routiers et maritimes du pays».
L’épidémie déclarée le 1er août dernier sur le sol congolais est la dixième en RDC depuis 1976 et la deuxième la plus grave dans l’histoire de la maladie après les quelque 11.000 morts enregistrés en Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.