Deux kamikazes se sont fait exploser lundi soir non loin d’une mosquée chiite du sud-ouest de la capitale irakienne, Bagdad, tuant sur le coup au moins cinq personnes et en blessant 14 autres, ont annoncé des médecins du centre hospitalier al-Yamouk, à Bagdad.
Pour sa part, un officier de police a indiqué que l’attentat avait été perpétré par «deux kamikazes qui se sont fait exploser près de la mosquée chiite Abou al-Fadhel al-Abas, dans le quartier d’al-Tourath», dans le sud-ouest de Bagdad. Jusqu’à présent, l’attaque n’a pas été revendiquée.
Rappelons qu’en début mai, 8 personnes avaient trouvé la mort dans un attentat suicide sur un marché de Sadr City, fief chiite de Bagdad. Et le mois dernier, un attentat commis par un kamikaze dans une mosquée chiite de l’est de la capitale irakienne avait fait deux morts.
En décembre 2017, le gouvernement irakien avait officiellement annoncé la « fin de la guerre » contre l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI), chassée de toutes les zones urbaines et peuplées qu’elle avait conquises depuis son offensive en 2014.
Néanmoins, ce mouvement dispose toujours de cellules clandestines, entre autres dans les zones montagneuses ou désertiques et le long de la frontière perméable avec la Syrie.