L’agence officielle Sana a rapporté des tirs de missiles qui ont visé cette nuit le sud de la Syrie en guerre, notamment le secteur de Tall al-Hara, une colline élevée de la province de Deraa, au sud de Damas. Israël est soupçonné d’être l’auteur de ces frappes.
L’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) a précisé que les missiles ont pris pour cible des « positions militaires » du régime syrien et de ses alliés, notamment le puissant mouvement chiite du Hezbollah.
En plus du secteur de Tall al-Hara, qui avait déjà été visé par des frappes israéliennes selon l’OSDH et les médias étatiques, l’ONG proche des rebelles syriens assure que deux zones de la province voisine de Qouneitra ont été visées. Toutes ces cibles se situent non loin du plateau du Golan en partie occupé et annexé par Israël.
L’OSDH a indiqué que la défense anti-aérienne du régime a été activée pour contrer l’attaque, que certains missiles ont été abattus et que d’autres ont atteint leurs cibles. Il semble qu’il y ait des « pertes humaines », mais le nombre exact de victimes est inconnu pour le moment.
Depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie, Israël a mené plusieurs frappes contre l’armée syrienne mais aussi contre les forces de l’Iran et du Hezbollah libanais, alliés indéfectibles du régime de Bachar al-Assad et deux grands ennemis de l’Etat hébreu implantés en Syrie.
Le 30 juin dernier, six civils et neuf combattants prorégime ont péri dans des frappes israéliennes près de Damas et dans la province centrale de Homs, selon l’OSDH. L’Etat hébreu a toujours affirmé son intention de continuer à viser les positions tenues par l’Iran ou le Hezbollah en Syrie, et qu’il ne laisserait pas Téhéran s’implanter à sa frontière.