Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) du Maroc a annoncé ce week-end, avoir démantelé à Tanger, au nord du pays, une cellule terroriste composée de cinq personnes, dont un ancien détenu pour terrorisme.
Il ressort des informations publiées par les autorités sécuritaires marocaines, que les membres de cette cellule terroriste avaient réussi à tisser des liens avec des chefs opérationnels liés au groupe Etat islamique (EI), en vue de planifier et coordonner des actions contre l’un des sites sensibles au Maroc.
Les investigations vont se poursuivre, notamment par la BCIJ, sous la supervision du parquet général, pour établir la culpabilité des suspects et les traduire devant la justice.
Dans la foulée, le quotidien marocain arabophone «Al Ahdath Al Maghribia» annonce dans son édition du week-end que vingt extrémistes ayant des liens avec des groupes terroristes à l’étranger, notamment EI, ont été récemment mis hors d’état de nuire en une semaine par le BCIJ. «Ils projetaient des actes terroristes ciblant des sites sensibles et l’assassinat de personnalités publiques» dans le Royaume, précise le journal.
D’autres extrémistes auraient également été arrêtés dans les villes de Rabat et de Casablanca par les éléments de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST), ajoutent les mêmes sources.
Ces hommes projetaient des attentats terroristes ciblant le siège du Parlement à Rabat, des nightclubs, les sièges de la Place d’armes des forces auxiliaires à Salé et à El Jadida, le festival Mawazine et d’autres sites de la police, ainsi que la prison de Salé, où les suspects projetaient de libérer les prisonniers islamistes écroués pour des affaires de terrorisme.