L’armée israélienne «Tsahal» a frappé à deux reprises au cours de ce mois de juillet, des cibles iraniennes sur le territoire irakien, détruisant des lots de missiles et tuant des «conseillers» militaires iraniens, dans le cadre d’un élargissement de la sphère de ses actions contre l’Iran, rapporte mardi le journal arabophone al-Chark al-Awsat.
Citant des diplomates occidentaux qui s’exprimaient sous le couvert de l’anonymat, ce quotidien a indiqué que les bombardements ont eu lieu les 19 et 28 juillet, précisant que la base d’Amirli, située dans la province de Saladin, à 160 km de Bagdad, constituait la première des deux cibles visées.
Pour sa part, le média kurde irakien Rudaw a rapporté que le raid a été mené par un drone et a blessé deux éléments des forces paramilitaires chiites du Hachd el-Chaabi et détruit un hangar de stockage d’armements.
Citant l’agence Associated Press (AP), le média kurde a précisé que «des conseillers venus du Liban» étaient présents sur les lieux.
De son côté, la coalition internationale sous commandement américain avait annoncé être au courant de ces raids mais sans disposer d’informations détaillées à leur sujet.
Quant au raid du dimanche dernier, il a été mené par un avion de combat israélien F-35 sur la base militaire de Camp Ashraf, à 40 km au nord-est de la capitale irakienne et 80 km de la frontière iranienne.
D’après des sources occidentales, des missiles balistiques récemment importés y étaient stockés. En outre, cette frappe a tué plusieurs conseillers militaires iraniens présents sur les lieux.