L’Algérie s’apprête à mettre fin à ses importations du ciment pétrolier, a révélé ce lundi, la ministre algérienne de l’industrie et des mines, Djamila Tamazirt.
Elle a précisé que l’obtention de deux certifications internationales pour le ciment pétrolier de l’usine d’Ain El kebira (Sétif) « met définitivement un terme à l’importation» de ce produit et «ouvre de nouvelles perspectives pour son exportation».
«L’obtention de ces deux certifications, pour le ciment pétrolier produit au niveau local à 100%, concerne la qualité du produit Q1–API, 1Q A et permet d’utiliser le ciment pétrolier local», a précisé la ministre, lors d’une visite d’inspection dans l’usine du Groupe industriel du ciment algérien (GICA) à Ain El Kebira, située à 27 km au nord-est de Sétif.
Ce ciment pétrolier a été certifié par l’American Pétrolium Institute (API), le bureau d’études américain, qui est un organisme-certificateur de tous les produits destinés au secteur pétrolier dans le monde.
«La production locale de cette matière réduira la facture d’importation», a souligné Djamila Tamazirt, précisant que l’Algérie importait près de 200.000 tonnes/an de ciment pétrolier pour une facture estimée à près de 30 millions de dollars.
La ministre a soutenu que la production du ciment pétrolier d’Ain el kebira « permettra de répondre aux besoins en la matière du groupe Sonatrach et des sociétés pétrolières étrangères activant en Algérie».
«L’obtention de ces certifications internationales permet de s’orienter vers l’exportation, notamment vers les marchés africains tels que la Libye », a-t-elle assuré.