La conférence sur la sécurité alimentaire en Afrique baptisé le Dialogue interafricain sur «Le leadership en matière de sécurité alimentaire en Afrique» a pris fin hier mardi à Kigali au Rwanda.
Ce colloque a permis de réfléchir sur les moyens à mettre en place pour adapter et renforcer la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du continent africain, l’objectif final étant d’atténuer les effets des changements climatiques.
Ainsi les 05 et 06 août, plus de 200 experts d’Afrique, de représentants d’organisations internationales et des ministres en charge de l’agriculture se sont retrouvés dans la capitale rwandaise avec le but de catalyser des actions et des financements afin de faire face à l’aggravation de la crise de la sécurité alimentaire sur le continent sur fond de changement climatique.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié à l’occasion un rapport montrant que quelques 257 millions d’Africains au sud du Sahara sont menacés par une insécurité alimentaire.
Pour réduire cette proposition d’Africains en proie à la faim, des pistes ont été évoquées. D’abord aller vers pour une agriculture industrielle en se basant sur le secteur privé, a proposé le président rwandais, Paul Kagamé. La thèse de Kagame pour une expansion de l’Agriculture africaine met au centre des préoccupations le secteur privé.
« Accroître la productivité agricole c’est bon pour éradiquer la faim et les disettes. Mais cela ne doit pas être une fin en soi. Nous voulons un Continent qui atteigne des objectifs plus grands que celui-là, objectifs qui tournent autour de l’autosuffisance alimentaire et économique en général », a déclaré le président Kagamé.
Cette rencontre de Kigali, s’est achevé avec la signature d’un document qui va formaliser l’engagement de tous les partenaires africains à mieux coordonner et à faciliter les actions communes pour relever le défi de la sécurité alimentaire sur le continent.