Une explosion s’est produite jeudi matin sur la base militaire russe de Nionoska, dans la région d’Arkhangelsk, dans le Grand Nord russe. Deux employé ont été tués et la radioactivité a brièvement augmenté dans cette base construite dans les années 1950 pour des essais balistiques.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que l’accident a eu lieu lors de l’essai d’un «moteur-fusée à ergols liquides», et que deux spécialistes sont morts des suites de leurs blessures.
En plus des deux tués, au moins six autres employés ont été blessées. La ville de Severodvinsk, située à proximité de la base, a relevé à la mi-journée une hausse de la radioactivité ambiante, une hausse limitée et qui est très vite retombée.
Le ministère de la Défense n’a pas manqué d’assurer dans son communiqué qu’il n’y a pas eu de contamination radioactive et qu’il n’y avait aucun motif d’inquiétude pour la population locale.
Cet incident n’est pas le premier du genre dans des installations militaires du pays en quelques jours seulement. Il intervient après deux incendies impressionnants qui ont éclaté depuis le début du mois, dans des dépôts de munitions en Russie.
Un incendie dans un dépôt de munitions dans la région de Krasnoïarsk en Sibérie a occasionné des explosions impressionnantes, envoyant des débris à des kilomètres à la ronde et faisant un mort et au moins huit blessés.
D’après les autorités locales, près de 10.000 habitants avaient reçu l’ordre d’évacuer la zone. Un autre incendie a été signalé dans un dépôt de munitions dans la région de Krasnodar.
Ce type d’incidents est donc fréquent en Russie et seraient dus pour la plupart du temps, à des négligences et au manque d’entretien des stocks d’armes datant de la Guerre froide.