Le ministère israélien de l’Economie a annoncé la conclusion hier mercredi à Jérusalem, d’un accord de libre-échange entre Israël et la Corée du Sud.
Selon les termes de cet accord, les exportations israéliennes vers la Corée du Sud seront exemptées de droits de douane et les taxes douanières seront réduites sur les produits sud-coréens importés en Israël.
Les produits sud-coréens concernés vont des voitures au matériel médical en passant par le rouge à lèvres et les jeux vidéo. Cet accord est le fruit de trois ans de négociations entre les deux pays, mais sa signature effective ce mercredi a suscité une polémique.
Le ministère israélien a accepté de ne pas mentionner les entreprises israéliennes situées en Cisjordanie occupée, dans le Golan et à Jérusalem-est, des territoires palestiniens occupés par Israël et non reconnus comme territoires israéliens par la communauté internationale.
Cette disposition a provoqué la protestation d’une partie de l’opposition et des colons juifs, qui estimaient que cela «mettait de côté des Israéliens dont les entreprises sont situées dans des régions sous souveraineté israélienne».
Le gouvernement a calmé la situation en promettant des indemnités aux entreprises israéliennes qui ne bénéficieraient pas d’avantages financiers aux entreprises israéliennes des territoires occupés.
Pour Israël, cet accord devrait lui permettre de pénétrer le vaste marché asiatique, la Corée du Sud ayant battu en 2018, un record dans le domaine de l’export pour une somme totale de 110 milliards de dollars.
En 2018, les échanges commerciaux entre Israël et la Corée du Sud s’élevaient à environ 2,5 milliards de dollars, soit une augmentation de près de 15% par rapport à 2017.