L’Union africaine (UA) a approuvé le 21 mai dernier la candidature du Kenya au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour représenter l’Afrique de l’Est, suite à un vote organisé par le Comité des représentants permanents de l’UA au siège de l’organisation à Addis-Abeba (Ethiopie).
Le Djibouti, qui était également en lice pour le poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2021-2022, et qui pendant le vote a obtenu 13 voix contre 37 pour le Kenya, a rejeté catégoriquement, le lendemain, la décision de l’UA.
Il a prévenu que sa candidature sera bel et bien maintenue et présentée aux élections qui auront lieu en 2020 à New-York.
«La République de Djibouti reste attachée à sa candidature au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2021-2022. Elle a foi en la légitimité de sa candidature et ne saurait accepter d’y renoncer sous l’effet d’arrangement peu transparent qui fait fi de la pratique traditionnelle et du respect des principes de rotation», a fait part le gouvernement djiboutien dans un communiqué.
Le pays revendique ainsi « son droit souverain à présenter sa candidature à l’ensemble des Etats membres des Nations unies lors des élections qui auront lieu à l’Assemblée générale, à New York, en juin 2020 ».
En effet, le combat n’est pas encore totalement gagné par le Kenya, puisqu’en plus de l’approbation de l’UA, il doit obtenir au moins le deux-tiers des voix lors du vote à l’ONU, soit au moins 129 voix sur les 193 membres de l’Assemblée générale.