Le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a confirmé la tenue prochaine dans son pays, d’une réunion de haut-niveau sur le terrorisme au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Prévue pour le 14 septembre prochain, cette rencontre sera destinée à réfléchir aux moyens de mettre fin au terrorisme et aux affrontements intercommunautaires, afin de créer les conditions d’une paix durable dans l’espace CEDEAO.
Il s’agira aussi, selon le président burkinabè, d’aller au-delà du G5 sahel, une force antiterroriste créée par cinq pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, le Mali et la Mauritanie.
«Nous sommes cinq aujourd’hui, nous nous battons contre le terrorisme avec l’appui d’un certain nombre de partenaires, mais c’est quelque chose qui est susceptible d’extension parce que c’est comme un cancer qui se métastase, et forcement la métastase va nous créer des problèmes impossibles à résoudre», a souligné M. Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, qui s’exprimait lors du Sommet du G7 à Biarritz, en France.
Lors de ce sommet, le numéro dirigeant burkinabé a plaidé, aux côtés de la France et de l’Allemagne, en faveur d’un élargissement du front contre le terrorisme à trois pays du Golfe, notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Ghana.